dimanche 19 mai 2013

J'enfile une capuche verte et je tombe en raideur (suite)

La pub des 10 pixels étant terminée, voici la suite de l'article précédent:


Assez parlé d'archéologue sexy de l'extrême, place au beau gosse charismatique à capuche ! Mais plus rapide, cette fois-ci.


Le Robin des Bois des temps modernes
Et oui, la série dont je vais te parler concerne un héros vert, comme dit au tout début de l'article, mais aussi et surtout qui porte une capuche. Cette série, inspirée du héros Green Arrow (de l'univers D.C.), se nomme tout simplement Arrow (qu'on pourrait aussi renommer "Apologies", puisqu'à chaque épisode, il y a des personnages qui s'excusent). L'histoire: Oliver Queen, fils de milliardaire, part en croisière avec son père sur leur yacht privé. Et là, une tempête se pointe et n'est pas très gentille avec le bateau. Comme dans Tomb Raider, oui oui. Quoi de mieux pour faire couler un bateau qu'une bonne grosse tempête pas contente ? Enfin bon, Oliver Queen passera un petit temps sur une île déserte (bien que pas si déserte que ça) à jouer le Robinson Crusoé, jusqu'à pouvoir finalement retourner à son petit bercail chéri. Et vu que c'est un héros, il en sortira grandi et avec plein de trucs supers que toi et moi n'avons pas. De l'agilité, de la force, de la dextérité (non, nous ne sommes pas dans un RPG), des techniques de combat et un maniement de l'arc qui ferait pleurer Robin des Bois. Bref, cinq années dans un camp de vacances pour animaux sauvages et tu en ressors en super-humain, de quoi faire passer les commandos d'élite pour des tafioles.

Et voici venir le père vert, avec sa capuche de moine !

La série qui te décoche des clichés comme des flèches !
Ce que je pense de cette série, à présent: Bien sympa, relativement prenante, fidèle à l'histoire d'origine (même si du coup, quand on connaît l'histoire de Green Arrow, on connaît l'avenir de certains personnages, mais c'est toujours sympa de les reconnaître, ça rend fier !) et pas trop d'incohérences, malgré quelques trucs WUTDAFUK. Dans le genre WTF, y a le héros qui met juste une capuche, que personne ne reconnaît parce qu'on ne "voit pas" son visage mais qui, au cas où, met une bande useless de maquillage vert sur ses yeux. C'est qu'il est fashion, notre petit Oliver. Ou les tirs des flèches aussi. D'où elles viennent ? Une flèche vient du côté de l'ennemi, et le gentil Green Arrow se pointe -sans mauvaise jeu de mot- par derrière. ("coucou, je viens te surprendre par derrière mais je te sors une flèche de ton flanc gauche, aucune idée d'où je l'ai tirée"). Autre petit point négatif: Les clichés. Cette série est bourrée de clichés. Je ne peux pas trop en dire sans spoiler, mais je peux en décrire un magnifique: L'inspecteur qui veut tout faire pour coincer le vilain héros parce qu'il enfreint la loi oulala. Tous ses collègues sont ok pour dire que le héros fait du bon boulot, qu'ils s'en foutent de le laisser faire, mais lui non. Il se tuerait pour avoir le héros. Dafuck ? Et un dernier truc: c'est tellement cliché que même les répliques sont prévisibles (temps de pause dans une réplique pour mettre le suspense: on devine la suite, mot pour mot, de cette réplique).
Mémo: une capuche et du maquillage permettent l'anonymat.

Quelqu'un a demandé du fan service ?
Tout ça mis à part, si on prend la série avec un peu plus de légèreté, sans se prendre la tête à faire attention aux moindres détails, c'est une très bonne série, qui divertit bien et qui a une histoire quand même pas mal ficelée. Puis quel casting ! Il y a des acteurs ayant joué dans Doctor Who, un ayant joué dans Teen Wolf (ou truc du genre) et du beau casting canon (Aaaaah Willa Holland, comme tu es belle !).
Si tu apprécies Green Arrow (ou tout simplement l'univers DC), l'action, les jolies minettes, les jolis minets et les flèches, je te conseille grandement cette série ! Et puis tiens, parce que nous autres mâââles avons eu droit à une Lara Croft au top de sa forme, je mets un Robinson Crusoé 2.0 muni de son "six pack" pour toi, petite coquine en manque de chocolat.

Lui aussi il a bouffé, à en voir ses cicatrices.
Ah, et petit détail supplémentaire: Il n'y a qu'une saison actuellement, terminée et en 23 épisodes. Tu as donc 23 épisodes pour t'occuper.



PS: Lara et Oliver sont sur un bateau. A ton avis, qui tombe à l'eau ?
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samedi 18 mai 2013

J'enfile une capuche verte et je tombe en raideur. Kamoulox !

Dans cet article, ce sont deux critiques à base de bateau, de tempêtes, d'île perdue et d'arc qui vont pointer le bout de leurs flèches ! Et puisque je suis pour l'égalité des sexes et des plateformes, je te parlerai d'abord d'un jeu avec une héroïne canon mais détestée par ses créateurs, puis d'une série avec un héros... vert.

Je tombe raide quand je vois Lara.
Concernant le jeu, si tu y as joué, tu auras directement deviné de quel jeu il s'agit, et si tu n'y as pas joué, tu comprendras bien assez tôt pourquoi j'ai parlé d'héroïne "détestée par ses créateurs". Allez, je ne laisse pas planer le suspense plus longtemps: Il s'agit bien évidemment du jeu Tomb Raider ! Le pitch: Lara Croft est une archéologue jeunette d'une petite vingtaine d'années et qui, pour aller à la recherche d'infos sur une ancienne civilisation, se retrouve sur un bon gros cargot des familles. Sauf que manque de bol, une tempête vient faire mumuse avec le petit bateau et ses occupants, les faisant s'échouer sur une plage d'une île inconnue. Et c'est là que commencent les emmerdes pour notre jeune archéologue canon: Forcément, de tous les membres de son équipe, il a fallu qu'elle soit pile celle qui se retrouve seule. Elle va donc devoir survivre, retrouver ses amis, re-survivre, puis trouver un moyen de quitter l'île. Tout en survivant. Munie principalement de son arc, de ses flèches et de son piolet. Quel programme, ça promet d'être amusant !

Regardez-moi cette bouille !
Du neuf avec du vieux !
Cet opus, où Square Enix est venu fourrer son nez, reprend le principe de notre belle Lara, mais à ses tout débuts. Les studios aiment bien remettre à la mode les vieux jeux, on dirait. Entre les remakes de classiques (StarFox 64, Zelda: Ocarina of Time) et les relances de séries sur de nouvelles bases (Devil May Cry, Tomb Raider), ils ne se foulent pas trop dans l'innovation. Mais ce n'est pas pour nous déplaire. Après tout, ils exploitent des sources sûres en les remodelant un peu, bien que certains remakes soient foutus bizarrement (DmC ? Noooon ! Jamaiiiis !). Enfin bref, petit aparté terminé !
Je vais être rapide sur la critique: J'ai aimé ce jeu. Mariage polygame entre le TPS, le jeu de plateforme, le QTE et l'infiltration, c'est une très bonne réussite à laquelle j'offrirais volontiers une belle machine à café Senseo en guise de cadeau de mariage. Puis il faut l'avouer, Lara est bien canon, un vrai plaisir pour les yeux ! Fini les petites tenues "sexy" de Lara qui la faisaient passer pour un objet, la voici plus "humaine" et c'est pour le mieux, surtout avec la superbe qualité des graphismes qui nous permet de profiter du moindre petit détail de son joli minois.

On devrait appeler "SOS Femmes Battues", non ?
Bah alors Lara ? On a un coup de mou ?
Mais même si cette magnifique créature est... une magnifique créature, elle n'en est pas pour autant appréciée de ses créateurs. Pourquoi ? Parce que tous les malheurs du monde lui tombent sur le coin de la gueule. Elle fait aisément de la concurrence à Sophie (si tu comprends cette référence, je t'offre un Mars). Et vas-y qu'elle atterrit dans une grotte macabre, qu'elle se fait majestueusement empaler dans sa chute, qu'elle se fait attaquer par un clodo' malsain, que la grotte s'effondre sur elle, et tout ceci n'est que le début ! Pareil pour les scènes où elle meurt (= celles où tu fail): les producteurs se sont bien défoulé sur la pauvre nymphe. A croire qu'ils sont jaloux de son corps et de son visage de rêve. "T'es plus canon que moi ? Et bah bouffe !" On ne peut en tout cas pas dire qu'ils ont été timides: pour la faire douiller, ils y vont à fond ! Elle en voit de toutes les couleurs. C'en est parfois même trop.

"Une bonne pluie diluvienne pour me laver et on repart !"

En résumé:
Malgré une durée de vie assez courte (environ 10 heures si tu speedes et zappes les quêtes annexes) mais bien dosée (le jeu ne s'essouffle pas, il y a toujours de l'action, mais c'est à la limite du répétitif) et une Lara qui en bouffe parfois abusément trop (et qui en redemande !), les graphismes sont vraiment beaux, l'histoire est bien ficelée, on se triture parfois bien le crâne pour résoudre certaines énigmes. Je te conseille grandement ce jeu ! Il est vraiment prenant, voire parfois drôle par ses quelques incohérences, comme des ennemis qui meurent à la Marion Cotillard par exemple ("Tu m'as tiré une balle dans la tête ? Laisse-moi le temps de mourir en me tenant la gorge comme si j'étouffais !") et il est doublement bien foutu: graphismes bien foutus, héroïne bien foutue.

Après tout ce qu'elle a vécu, on se demande comment la belle Lara pourrait encore vouloir sortir de sa petite maison, posée dans son petit lit chaud avec un chocolat, installée tranquille peinarde devant la télé. Il faudrait VRAIMENT être maso pour vouloir continuer à jouer les archéologues de l'extrême, non ? Et pourtant. Le pire, c'est qu'elle aime ça, la coquine. J'attends la suite avec impatience ! Et pour le plaisir des yeux, un petit cleavage de Lara après un concours de t-shirt mouillé !

Je plains ses concurrentes.


PS: Une petite pub rapide d'une dizaine de pixels, et voici la suite de l'article tant attendue !
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