lundi 30 juillet 2012

Arrête le porn, mate des séries !

Ce qui est bien avec un blog, c'est que quand tu sais pas quoi foutre, bah tu peux écrire un article pour t'occuper, et dans cet article, tu peux y mettre du bien comme du caca. Du coup, bah je fais un article sur des séries que je regarde fréquemment, juste pour te les faire un peu connaître, histoire de partager ma grande, belle, droite et chaude culture poilue.


De gauche à droite: Annie, Troy, Abed, Shirley, Chang, Jeff, Pierce et Britta.
Let's commencer avec Community. Tout se fait dans une université, mais pas une grande avec les fraternités et tout ça, non non. Juste une petite fac daubique, le genre de fac où tu n'irais qu'en dernier recours. Rien que là, on se dit "Oula, je sais pas dans quoi ça va être, mais ça risque d'être spécial". Et pour être spécial, c'est spécial. Community est une série basée sur l'absurde et la dérision. Ouais, je crois que ça en fait un bon résumé. Pour donner quelques exemples, il y aura un singe vivant dans les aérations de l'université, une grosse guerre intra-fac version paintball pour gagner des trophées dérisoires, un doyen d'université qui se déguise -très spécialement- pour n'importe quel occasion, un chinois qui apprend l'espagnol, etc. Donc en gros, c'est le bordel. Et juste pour préciser un petit détail, le prof d'espagnol (Chang) est le même acteur déluré qui joue dans Very Bad Trip 1 et 2. Crois-moi, cette précision est utile. Concernant l'histoire, c'est un ancien avocat cynique et narcissique du nom de Jeff qui doit repasser une licence de droit pour continuer son boulot, donc il va la passer dans l'université la plus "simple" mais aussi la plus grave qui puisse exister: Greendale. Il y rencontre Britta, une protectrice d'un peu tout qui est du genre casse-noix mais avec un soupçon de niaiserie qui se prononce au fil des épisodes, Abed le grand fan de séries qui en est tellement fan qu'il pense vivre dans une série, Shirley la religieuse mama black mère de trois enfants, Annie la physiquement très intelligente (et bien pourvue niveau poumons) mais effroyablement niaise, Troy l'ancien sportif du lycée et grand enfant, Pierce le vieux de 60 et quelques années et raciste, homophobe, menteur, etc. Tous forment alors ce qu'ils appellent le "groupe d'étude" et vont vivre de sacrées aventures à Greendale. Cette série, ma belle cochonne du l'internet, je te la conseille vivement. Très vivement, même.


Ensuite vient la série Grimm qui, comme son nom l'indique, a un rapport avec les contes de Grimm. Même si, il faut l'avouer, le rapport est assez mince. Les contes de Grimm sont en fond de poêle, car ce n'est finalement qu'un enquêteur qui découvre que sa famille cache un lourd secret et qui devra subir ce fameux secret malgré lui en s'occupant d'affaires surnaturelles. Si tu aimes bien ces petites histoires mi-policières mi-fantastiques, je te conseille cette série. Je n'en suis moi-même pas un immense fan, mais il faut avouer qu'elle occupe bien.


La série suivante est une série qui s'est malheureusement arrêtée, malgré le nombre pourtant non négligeable de fans. Il s'agit de The Fades. Pour continuer à taper dans le surnaturel, tout est une histoire de morts qui veulent trouver la paix ou qui bouffent des vivants, avec un petit loser qui se réveille un matin avec des pouvoirs qui lui foutent la trouille, un super destin qui l'attend, et une sorte de société secrète qui protège nos petits culs histoire qu'on dorme sur nos deux oreilles (ou sur les deux seins moelleux de notre copine pour les plus chanceux). Cette série est bien sympa, je suis même déçu qu'elle se soit arrêtée. L'histoire, même si je l'ai déjà bien entamée, est un gosse de 17 ans des bas quartiers de Londres qui fait des cauchemars au point d'en pisser dans son lit. A cause de ça, il est envoyé chez son psy, mais rien n'y fait. Et petit à petit, il se voit à apercevoir des morts et je peux te dire que ça lui fout la trouille, surtout quand il voit un gars se faire fondre l'oeil par un petit coup de léchouille d'une espèce de zombie blanc comme un cul. De fil en aiguille, il découvre un peu tout un bordel sous-jacent de la société et est un peu paumé. C'est une série bien drôle, notamment grâce au pote black du """héros""", mais aussi quelque fois un peu gore, mais très peu. Je précise au cas où tu serais du genre "estomac fragile donc chieur".


A la prochaine ! Cette fois, c'est Better Off Ted qui y passe. Celle-ci est légèrement dans la même trempe que Community. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est un vrai bordel. Ted est à la tête du département de recherche et de développement de Veridian Dynamics, une société sans scrupule envers ses employés (histoire d'illustrer un peu tout ça: La société a voulu cryogéniser un de leurs employés quitte à lui en faire exploser les yeux). Les personnages: Ted, donc, père célibataire d'une petite gamine très mature pour ses 7 ans, Linda, grosse niaise de service voulant se rebeller contre la société qui se fout de leurs gueules, Veronica, la patronne impitoyable et totalement frigide et finalement Lem et Phil, les deux chercheurs un peu losers et grands gamins. Bien que je préfère de loin Community, je dois avouer que cette série est tout de même pas mal. Je te la conseille, oui oui.


En toute dernière série, bien que je t'épargne les How I Met Your Mother, The Big Bang Theory, The Walking Dead ou encore Game of Thrones, je ne peux passer sur la géniali-cultissime série Doctor Who. Besoin d'un extra-terrestre charismatique qui voyage à travers le temps et l'espace à bord d'une cabine téléphonique bleue ? Fonce regarder Doctor Who ! Cette série est un véritable culte. Drôle, parfois émouvante, aux scénarios bien foutus, à l'univers geek, etc. Doctor Who est un must-see, et donc tu dois la voir ! Si tu n'as pas vu tous les épisodes à 30 ans, tu as loupé ta vie. Et si tu as déjà 30 ans ou plus et que tu ne les as pas déjà vus, fonce les regarder pour rattraper ce manquement au devoir de ton existence. Je n'ai même pas envie de détailler davantage cette série, juste que la découvres par toi-même donc magne ton popotin ! Cela dit, il n'est pas nécessaire de regarder les tout premiers épisodes en noir et blanc (oui oui, la série est très vieille, mais toujours en tournage actuellement). Tu peux regarder à partir des épisodes de 2003 avec Christopher Eccleston.


PS: Moi aussi j'aimerais avoir des ailes qui me poussent dans le dos quand j'éjacule. Si tu regardes tout ça, tu comprendras.
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dimanche 22 juillet 2012

Au viol du porte-monnaie !


Comme beaucoup de monde le sait, en ce moment, il y a les très belles Soldes Steam ! Que ce soit BioShock à 5€, Bastion à 3.50, Fable III à 11.50, Batman Arkham City à 9.50, et j'en passe; tout ça est tout de même bien intéressant, il faut l'avouer. Cela va alors sans dire, j'ai forcé ma jolie carte bleue à coucher avec certaines de ces belles occasions très viriles (Attention, il y a le mot "carte", donc non, je ne parle pas d'un porno avec la Schtroumpfette). Au final, je me suis retrouvé avec quatre jeux au prix d'un seul. Bon, évidemment, les soldes n'étant pas encore tout à fait terminées, il est fort probable que je cède et me procure d'autres de ces merveilles (notamment Batman Arkham City qui me fait méchamment de l'oeil). Mais peu importe, pour le moment, je me focalise sur ceux que j'ai déjà récupérés.


Il me semble que le premier jeu que je me suis procuré est le fameux Saint's Row: The Third. Au cas où tu ne connaitrais pas, il s'agit d'un GTA-like en bien plus... comment dire ? "Totalement absurde" est le terme qui conviendrait sûrement. Oui parce que dès le début, on sent directement le bon gros côté "WTF" qui nous fonce dessus comme une belle grosse bifle, qu'il en soit du début de l'histoire (histoire fabuleusement improbable) ou de la personnalisation de votre personnage. Je préviens seulement: ce jeu est -très- calé violence et surtout "vulgarité"; deux exemples simples: une des premières armes du jeu est un bon gros godemichet rose et vous pouvez personnaliser le "sex-appeal" de votre personnage en jouant sur la taille des boobs pour un perso' femelle et sur la taille de la chaussette du calebut pour un perso' mâle. Mineurs s'abstenir, donc. Sauf si parents très indulgents. Je n'ai guère eu le temps d'y jouer pour le moment, mais je crois que dire que c'est comme un GTA mais très WTF résume assez bien le jeu. Je le conseille fortement, surtout si vous voulez vous évader dans un monde totalement différent de celui qu'on connait pour le prix de 20€. Enfin, quand il était à -75%.


Le second jeu qui a harcelé ma carte est le fabulous Left 4 Dead 2. Qui ne connait pas ce merveilleux jeu rempli d'amour, de câlins et de zombies suceurs de cervelles ? J'avais déjà le premier opus, et finalement, je me suis dit que le second était à ne pas rater, ne serait-ce que parce qu'il permet de trouver d'autres campagnes, d'autres armes, d'autres zombies infectés et j'en passe. Un jeu à ne pas manquer, surtout pour le prix dérisoire de 8€ ! Si tu n'as aucun des Left 4 Dead, je te conseille grandement le second, étant donné le fait qu'il soit le même que le premier mais avec du plus en plus du plus. Je ne te cache rien, c'est le jeu qui occupe le plus mes journées, actuellement. Que veux-tu, il y a deux types de personnes dans le monde: les tueurs de zombies et les zombies. Moi, je suis un tueur, donc j'aime forcer les zombies teen à manger sévère mon gros katana bien affûté.


Quant au troisième, il s'agit de Borderlands, un FPS/RPG assez original aux graphismes type dessin animé. Assez original justement parce qu'il mélange à la fois le caractère FPS tu--prends-ton-gun-et-tu-marraves-tout-ce-qui-est-sur-ton-passage et le caractère RPG monte-des-levels-et-attaque-toi-ensuite-à-des-plus-gros-poissons. Il tue bien le temps, même si je dois avouer être assez intrigué par son succès: je vois surtout des gens qui apprécient soit les FPS soit les RPG, donc un jeu qui assemble les deux... Peut-être a-t-il été créé dans l'optique de réconcilier ces deux camps obscurs ? Ouais bon, ou pas. Toujours est-il que le mélange est pas trop mal réussi, même si je n'accroche pas énormément. Ca me permet de m'occuper vite fait de temps en temps, mais sans plus. Mais au prix de 8€, je n'allais pas me priver. Et, s'il t'intrigue, je te déconseille de te priver aussi.


Et le dernier, au final, n'est autre qu'un petit jeu que je ne connaissais pas du tout: Ys Origin. C'est un mélange entre un RPG et une espèce de Shoot'em Up. Oui, encore un mélange. Là par contre, ce jeu risque de ravir assez facilement un bon nombre de joueurs. Aux couleurs d'un Tales Of Rajoute-la-suite, bien que plus immature, graphiquement parlant, ce petit jeu peut permettre aux fans de RPG de s'essayer à un autre type de gameplay. Marre du tour par tour ? Marre du combat en temps réel à la Zelda ? Là, c'est simple, tu te balades, tu tires à fond dès que tu croises un ennemi, et tu passes. Un jeu au gameplay Shoot'em Up (avec possibilité de revenir en arrière) mais avec niveaux, objets et monde type RPG. Pour le doux prix de 4€ et surtout par une grand curiosité écrasant de ses fesses rebondies ce pauvre petit dernier, j'ai craqué et je te conseille de ne pas te gêner pour faire pareil, si tu es fan des RPG et curieux de tester de nouvelles choses.

Au final, pour combien en ai-je eu ? A peine 40€ pour 4 jeux ? Il n'y a pas à dire, les soldes Steam, c'est le bien ! Fonce, petit internaute, fonce !


PS: Jeux pas tout nouveaux, je sais bien, mais ils ne sont ni trop vieux ni trop jeunes (donc trop chers). Un peu comme des belles MILF expérimentées.
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mercredi 11 juillet 2012

Oh Spidey, premier amant de la critique



Notre bon vieux Spiderman est très probablement le héros Marvel que je préfère (après Deadpool, of course). Je sais pas, je suis attaché à son petit côté déconneur, à ses capacités sympas, au fait qu'il soit un p'tit ado', à Mary-Jane et Gwen. Surtout à Mary-Jane et Gwen. Donc tu t'en doutes, je n'ai pu m'empêcher d'aller voir The Amazing Spiderman au cinéma, le dernier film à son effigie. Du coup, bah je vais essayer d'en faire un semblant de critique. Ma toute première. Je me fais un petit déflorage perso' de l'univers de la critique cinémato'. Comme le dit le plus célèbre des plombiers rouges: Letseuh go !


J'avais eu des échos de mollassitude concernant ce film, alors je ne te cache le stress que j'ai eu de tomber sur un film pourri jusqu'à l'os comme on en trouve parfois (qui a dit Sucker Punch ?). Mais "heureusement", la salle de ciné où j'étais passait des petites musiques mexicano-espagnoles, ça détendait l'ambiance, ça donnait envie de se mettre un sombrero et de danser autour d'un cactus en prenant un accent de Pedro. Pour la peine, je vous en mets une petite, histoire de vous mettre dans l'atmosphère dans laquelle j'étais, pendant que vous lirez tout ça. Ça n'a aucun rapport avec notre petit Spidey, mais tant pis.

Mexicano del moustacchio del muchacho del magico nacho burrito

Attention, ceci n'est pas le vrai Spiderman gosse !
Commence ensuite le film. Tout démarre bien, ça va, générique assez court. L'histoire, c'est d'abord un petit gosse qui se fait virer par ses parents chez son oncle et sa tante et qui les voit partir, puis qu'on voit ensuite comme étant un bon petit ado' adepte de justice mais ayant ses problèmes d'ado'. Son nom, vous l'aurez deviné, c'est Peter Parker. Il tombe ensuite par hasard sur un document qui l'invite à découvrir des choses sur ses parents, infos qui l'envoient chez Oscorp pour tomber sur le professeur Connors, travaillant sur les traitements inter-espèces et ayant des intentions louables. Évidemment, ce dernier cache tout un tas d'araignées au (plafond ?) placard, et vous devinez la suite (si non, alors je vous laisse aller voir).

cf le PS plus bas
Le casting me fait me sentir assez mitigé. Notre bon Spidey est joué par Andrew Garfield, une bonne gueule bien jeune, correspondant bien -à mes yeux- à ce que pourrait ressembler Peter dans la vraie vie. Un ado' un peu persécuté, frêle, maladroit, ayant de l'humour. Un bon futur Spidey, en somme. Concernant ensuite Gwen Stacy (car il n'y a pas de Mary-Jane dans cet opus), il s'agit de la sublime -et pougnable- Emma Stone. Là par contre, je dois avouer ne pas avoir très bien compris. Ce n'est qu'un avis personnel, mais je vois plus Emma Stone dans un rôle de grognasse populaire de lycée qu'une petite intello' mignonne. C'est peut-être à cause de Zombieland aussi, que je lui attribue ce côté garce mais au bon fond. Toujours est-il que malgré la légère incompréhension du choix, ça ne m'a pas gêné (surtout pas pour les yeux). Pour le professeur Connors cette fois-ci, il s'agit de Rhys Ifans. Son petit côté "scientifique paumé, tristounet mais plein d'espoir" est pas mal, il le jouait bien. D'ailleurs, concernant le jeu d'acteurs, il était pas mal. Ils ne m'ont pas fabuleusement transcendé, mais dans l'ensemble, on pouvait assez aisément se plonger dans leurs rôles.


Pour le film, maintenant, je dois avouer ne pas m'être ennuyé. En sortant de la salle de ciné', je n'ai pas été déçu. Le film a un bon rythme, ne s'essouffle pas, il y a pas mal d'action et d'humour (on reconnait bien notre bon vieux Spidey à l'humour spécial mais attachant) et il va à l'essentiel. Parfois trop, d'ailleurs. Les personnages n'ont pas été assez travaillés à mon goût, on passe très (trop ?) vite d'une scène d'action à une scène à sortir les mouchoirs (je parle de scène triste, je ne suis pas allé voir un porno, attention). Il y a trop de détails importants pour une si petite durée (2h15 environ de film), on ne sait pas vraiment où donner de la tête, on n'a pas le temps de s'attarder sur un détail que le suivant nous arrive déjà en pleine face. Un peu comme un gros bukkake, en fait. On sent que ce film a été fait avec pas mal de compression de scènes et d'empressement, à tel point qu'on aperçoit quelques erreurs grossières (notamment une à la fin). Sinon, les effets sont bien réalisés, on en prend plein la vue. Toujours comme un bukkake. Le final a été un sacré piège, cela dit. Oui parce que le coup du cliffhanger juste après une petite partie de générique, c'est sournois. Pas mal de spectateurs sont partis dès qu'ils ont vu les premiers crédits, alors qu'il y avait encore une petite scène juste après. C'est vicieux. Je te conseille donc très fortement de rester jusqu'à voir au moins le nom des acteurs. Puis ça permet d'y voir un petit détail type coïncidence qui prête à sourire: le directeur du film n'est autre que Marc Webb, sachant que Web signifie "Toile" en Anglais. Tu pourras te la péter d'avoir vu ça à la fin auprès de tes potes, ou le faire remarquer à la demoiselle avec qui tu es pour faire le beau gosse qui prête attention aux petits détails. Promis, ça fait son effet (dans la culotte) pour après.


Au final, The Amazing Spiderman est un film que je conseille pour aller se faire une bonne occupation. Mais c'est tout. Pas pour rigoler entre potes, pas pour troncher (entre potes aussi si tu veux), juste pour passer un bon temps à regarder un film bien sympa et à fantasmer sur une actrice. Et me voilà finalement dépucelé de la critique cinématographique. Je ne me sens pas trop souillé, ça va.

PS: Je tisserais bien ma toile sur Emma Stone.
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lundi 9 juillet 2012

Un week end en images et en lettres

Oula oula oula ! Bah mazette, ça en fait du temps que je n'ai pas touché à ce blog n'ayant que deux articles ! Et je viens d'utiliser un mot qui n'est plus utilisé depuis bien avant ma naissance ! Il va falloir que je me rattrape sec. Bon, on peut m'excuser, j'étais en manque d'inspiration et l'esprit ailleurs. Forcément, en tant qu'étudiant en période d'exams, on n'a pas trop le temps de se concentrer sur autre chose que les partiels et les demoiselles à réconforter. Et une chose en amenant une autre, on finit par dériver et mettre son cerveau en grosse pause. Bref bref ! Reprenons quelque peu nos esprits.

Ce week end, je suis parti me faire la fameuse Japan Expo pour le jeudi et le samedi (pour ceux qui oseraient ne pas connaître, il s'agit d'une convention basée sur tout ce qui concerne -tu l'auras deviné, jeune internaute- le Japon et quelques séries) et une petite dose de Paris le vendredi, avec retour à la maison programmé le dimanche et métro et RER en seuls moyens de transport. Autrement dit, j'avais un week end aussi rempli que les bourses d'un nolife ayant les deux bras dans le plâtre.

La station qui nous a le plus vus durant tout ce petit temps.

Tout a commencé tranquillement: levé à 6h du mat', direction le RER B, aussi bondé qu'un club d'échangisme géant, plein de chaleur humaine, d'odeurs corporelles et d'attouchements discrets. Là où on voyait qu'on ne s'était pas trompé de ligne, c'était quand on voyait tous les cosplays -plus ou moins réussis, mais on respecte l'effort- qui nous entouraient, les Links qui caressaient mon petit ass rebondi avec leurs grosses Master Swords, les Lightnings qui réchauffaient mon dos viril avec leurs boobs confortables, et j'en passe. Arrivés à la gare du Parc des Expos, tout le monde descend du RER, et voilà qu'arrive l'invasion de Sachas, de Links, de Lolitas, de Marios et tout autre personnage issu ou inspiré de fictions. On se serait cru dans le rêve érotique d'un otaku. Enfin bon, inutile de tout décrire, t'imagines le tableau.


Il y a trop de choses à dire, donc j'épargnerai les détails. En gros, on y a vu des célébrités, des jolis cosplays (surtout des sexy teen en cosplay), un tout plein de goodies, des stands de créateurs, des news de jeux vidéo, des concerts, etc. Pour parler de ce qui m'a le plus marqué (un peu comme une très grosse fessée), il y a eu le concert des excellents MAN WITH A MISSION (MWAM pour les intimes), concert vraiment puissant où l'immersion avec les artistes était complète. MWAM est un groupe de rock japonais dont les membres portent un gros masque de loup, et croyez-moi, ils en jouent, et bien. Ce concert était absolument mirifique. Il aurait pu atteindre la perfection s'il avait été plus long et si j'avais pu attraper leur bannière qui aurait très bien rendu dans ma chambre (: Mais tant pis. C'était leur premier concert en France, et je crois qu'ils s'en souviendront, tout comme nous. Vivement qu'ils reviennent nous faire un bon gros coucou bien Japonais rockeur. Crois-moi, je ne les manquerai pas.

Le public en folie et en adéquation avec le groupe, faisant le geste symbole du groupe.

Sinon, je suis allé me taper une queue (non, pas dans le sens que tu penses) pour obtenir les dédicaces de Davy Mourier et Monsieur Poulpe, deux personnages fort sympathiques, à l'occasion de la BD 50 Frs Pour Tout de Davy et celle de Karaté Boy des deux compères. Concernant la deuxième, il y avait une case spéciale pour faire une sorte de FanArt et, crois-moi ou non, elle a fait un petit effet qui m'a bien fait plaisir, lorsqu'ils l'ont lu. Si tu ne connais pas ces deux marauds, je te les conseille très chaudement.

Davy à gauche, Poulpe à droite et mon érection derrière l'objectif.

Concernant la Japan Expo, je crois que c'est tout. Mais concernant le week end par contre, il en reste encore un peu au coin de la bouche ! Car Paris a aussi du me supporter en train de jouer le touriste, avec une petite visite au fameux Sacré Coeur (histoire de se la jouer anti-conformiste, ne pas aller directement à la Tour Eiffel), et d'autres coins du genre. C'était assez sympa, mais dieu que Paris sent l'urine. Certains disent que Paris est une femme, et bien si elle l'est, elle est une femme qui aime les douches dorées. Dommage d'ailleurs, elle aurait pu être bien sexy.



C'est tout pour mon fameux week end. Il manque encore un paquet de détails, mais l'article commence à devenir bien long et gros, de quoi lasser (contrairement à d'autres choses longues et grosses).

PS: Oui, je parlais de ma bite.
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