mercredi 11 juillet 2012

Oh Spidey, premier amant de la critique



Notre bon vieux Spiderman est très probablement le héros Marvel que je préfère (après Deadpool, of course). Je sais pas, je suis attaché à son petit côté déconneur, à ses capacités sympas, au fait qu'il soit un p'tit ado', à Mary-Jane et Gwen. Surtout à Mary-Jane et Gwen. Donc tu t'en doutes, je n'ai pu m'empêcher d'aller voir The Amazing Spiderman au cinéma, le dernier film à son effigie. Du coup, bah je vais essayer d'en faire un semblant de critique. Ma toute première. Je me fais un petit déflorage perso' de l'univers de la critique cinémato'. Comme le dit le plus célèbre des plombiers rouges: Letseuh go !


J'avais eu des échos de mollassitude concernant ce film, alors je ne te cache le stress que j'ai eu de tomber sur un film pourri jusqu'à l'os comme on en trouve parfois (qui a dit Sucker Punch ?). Mais "heureusement", la salle de ciné où j'étais passait des petites musiques mexicano-espagnoles, ça détendait l'ambiance, ça donnait envie de se mettre un sombrero et de danser autour d'un cactus en prenant un accent de Pedro. Pour la peine, je vous en mets une petite, histoire de vous mettre dans l'atmosphère dans laquelle j'étais, pendant que vous lirez tout ça. Ça n'a aucun rapport avec notre petit Spidey, mais tant pis.

Mexicano del moustacchio del muchacho del magico nacho burrito

Attention, ceci n'est pas le vrai Spiderman gosse !
Commence ensuite le film. Tout démarre bien, ça va, générique assez court. L'histoire, c'est d'abord un petit gosse qui se fait virer par ses parents chez son oncle et sa tante et qui les voit partir, puis qu'on voit ensuite comme étant un bon petit ado' adepte de justice mais ayant ses problèmes d'ado'. Son nom, vous l'aurez deviné, c'est Peter Parker. Il tombe ensuite par hasard sur un document qui l'invite à découvrir des choses sur ses parents, infos qui l'envoient chez Oscorp pour tomber sur le professeur Connors, travaillant sur les traitements inter-espèces et ayant des intentions louables. Évidemment, ce dernier cache tout un tas d'araignées au (plafond ?) placard, et vous devinez la suite (si non, alors je vous laisse aller voir).

cf le PS plus bas
Le casting me fait me sentir assez mitigé. Notre bon Spidey est joué par Andrew Garfield, une bonne gueule bien jeune, correspondant bien -à mes yeux- à ce que pourrait ressembler Peter dans la vraie vie. Un ado' un peu persécuté, frêle, maladroit, ayant de l'humour. Un bon futur Spidey, en somme. Concernant ensuite Gwen Stacy (car il n'y a pas de Mary-Jane dans cet opus), il s'agit de la sublime -et pougnable- Emma Stone. Là par contre, je dois avouer ne pas avoir très bien compris. Ce n'est qu'un avis personnel, mais je vois plus Emma Stone dans un rôle de grognasse populaire de lycée qu'une petite intello' mignonne. C'est peut-être à cause de Zombieland aussi, que je lui attribue ce côté garce mais au bon fond. Toujours est-il que malgré la légère incompréhension du choix, ça ne m'a pas gêné (surtout pas pour les yeux). Pour le professeur Connors cette fois-ci, il s'agit de Rhys Ifans. Son petit côté "scientifique paumé, tristounet mais plein d'espoir" est pas mal, il le jouait bien. D'ailleurs, concernant le jeu d'acteurs, il était pas mal. Ils ne m'ont pas fabuleusement transcendé, mais dans l'ensemble, on pouvait assez aisément se plonger dans leurs rôles.


Pour le film, maintenant, je dois avouer ne pas m'être ennuyé. En sortant de la salle de ciné', je n'ai pas été déçu. Le film a un bon rythme, ne s'essouffle pas, il y a pas mal d'action et d'humour (on reconnait bien notre bon vieux Spidey à l'humour spécial mais attachant) et il va à l'essentiel. Parfois trop, d'ailleurs. Les personnages n'ont pas été assez travaillés à mon goût, on passe très (trop ?) vite d'une scène d'action à une scène à sortir les mouchoirs (je parle de scène triste, je ne suis pas allé voir un porno, attention). Il y a trop de détails importants pour une si petite durée (2h15 environ de film), on ne sait pas vraiment où donner de la tête, on n'a pas le temps de s'attarder sur un détail que le suivant nous arrive déjà en pleine face. Un peu comme un gros bukkake, en fait. On sent que ce film a été fait avec pas mal de compression de scènes et d'empressement, à tel point qu'on aperçoit quelques erreurs grossières (notamment une à la fin). Sinon, les effets sont bien réalisés, on en prend plein la vue. Toujours comme un bukkake. Le final a été un sacré piège, cela dit. Oui parce que le coup du cliffhanger juste après une petite partie de générique, c'est sournois. Pas mal de spectateurs sont partis dès qu'ils ont vu les premiers crédits, alors qu'il y avait encore une petite scène juste après. C'est vicieux. Je te conseille donc très fortement de rester jusqu'à voir au moins le nom des acteurs. Puis ça permet d'y voir un petit détail type coïncidence qui prête à sourire: le directeur du film n'est autre que Marc Webb, sachant que Web signifie "Toile" en Anglais. Tu pourras te la péter d'avoir vu ça à la fin auprès de tes potes, ou le faire remarquer à la demoiselle avec qui tu es pour faire le beau gosse qui prête attention aux petits détails. Promis, ça fait son effet (dans la culotte) pour après.


Au final, The Amazing Spiderman est un film que je conseille pour aller se faire une bonne occupation. Mais c'est tout. Pas pour rigoler entre potes, pas pour troncher (entre potes aussi si tu veux), juste pour passer un bon temps à regarder un film bien sympa et à fantasmer sur une actrice. Et me voilà finalement dépucelé de la critique cinématographique. Je ne me sens pas trop souillé, ça va.

PS: Je tisserais bien ma toile sur Emma Stone.

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